"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 22 mars 2014

SAINT STARETZ BARNABE DE GETHSEMANI (4)


Il est mort, mais même après sa mort, le peuple a continué à recevoir son aide miraculeuse. Il y a là-dessus de nombreux témoignages oraux ou écrits.
Voici l'un d'eux: 

En 1906, déjà, après la mort du staretz Barnabé, une femme possédée fut amenée à l'Ermitage à Gethsémani. Pendant l’Agrypnie [Vigile de toute la nuit] elle a soudain commencé à crier et trembler et a finalement quitté l'église. Le lendemain matin, elle a été amenée à l'église une fois encore, pour le début de la Divine Liturgie. Lorsque la chorale a commencé l’Hymne des Chérubim, elle est tombée dans la frénésie, a mordu le doigt d'une femme à proximité jusqu'au sang et elle est encore sortie en courant de l'église. Elle a été capturée et ramenée à l'église. Pour la calmer, les gens ont décidé de lui donner un peu d'huile de la lampade qui pendait sous une icône miraculeuse. Elle a refusé de prendre l’huile et, avec la force si caractéristique des possédés, a coupé en deux la cuillère d'argent en la mordant. Quand elle a été amenée devant l'icône miraculeuse, elle s’est précipitée et a coupé un morceau de sa riza d'argent. Puis elle est tombée et est restée étendue, comme inconsciente. 


Après la Divine Liturgie quelqu'un a conseillé de l'emmener à la tombe du staretz Barnabé. Alors ils l'ont fait. Dès que le moine qui faisait l’office a entonné "Ô Seigneur, donne le repos éternel dans un sommeil bienheureux, à Ton serviteur, le staretz Barnabé", la femme s’est soudainement levée d’un bond vers le haut. Les gens ont essayé de la saisir à nouveau, mais elle leur a dit calmement, "Non, non. Je vais prier maintenant." Elle s'agenouilla et pleura pendant tout l’office de pannikhide, en répétant: "Je me sens tellement bien et à l’aise maintenant." Puis elle se leva, prit un peu d'huile de la lampade de l'icône de la Mère de Dieu appelée Notre-Dame de Tchernigov et elle raconta l'histoire suivante: quand elle était couchée, immobile, un petit moine aux cheveux gris est venue à elle et a eu vers elle un regard très tendre. Une des femmes qui était là a pris une photo du staretz Barnabé et la lui a montrée. La femme l’a immédiatement reconnu comme "celui-là même". Le même jour, la femme s’est confessée et a reçu la Communion. Elle n'est jamais retournée à la maison. Après deux semaines à l'auberge de l'Ermitage, elle partit pour le couvent fondé par le staretz Barnabé sur la Volga près de Nijni-Novgorod. Elle est entrée au couvent comme novice. 

Il y eut des miracles à la tombe du staretz Barnabé depuis lors. En cas de maladie grave ou de problèmes au travail, ou de sécheresse dans les champs, les gens allaient envoyer un télégramme au frère syncelle dévoué de Barnabé, Père Porphyre, pour lui demander de servir une pannikhide sur la tombe du staretz. Et les choses s’amélioraient: les gens guérissaient, les problèmes cessaient, et la pluie venait.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après



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