"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

dimanche 2 septembre 2012

FEUILLETS LITURGIQUES DE LA CATHÉDRALE DE L’EXALTATION DE LA SAINTE CROIX DE GENEVE



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20 août / 2 septembre 13ème dimanche après la Pentecôte.
Après-fête de la Dormition. Saint Samuel, prophète (Xl° av. J. - C.) ; saints Sévère et Memnon, martyrs en Thrace avec 37 compagnons (304) ; saint martyr Lucius de Chypre (vers 310) ; martyrs Héliodore et Dausa de Perse (380) ; St Philibert de Jumièges et de Noirmoutier (685)

Lectures : I Cor. XVI, 13-24 ; Matth. XXI, 33-41




VIE DU SAINT PROPHÈTE SAMUEL
Le prophète Samuel fut le quinzième et dernier juge d’Israël, ayant vécu 1146 avant la nativité du Christ. Il descendait de la tribu de Lévi, et naquit par les prières de sa mère Anne, qui était stérile. Aussi reçut-il le nom de Samuel, c’est-à-dire « obtenu de Dieu ». Avant même sa naissance, il fut consacré à Dieu. Lorsque l’enfant parvint à l’âge de trois ans, sa mère le confia au prêtre Éli à Sêlôm. Le prophète grandit dans la crainte de Dieu et, dès l’âge de douze ans, il reçut une révélation selon laquelle Dieu châtierait toute la maison du grand-prêtre Éli pour ne pas avoir remis ses deux fils impies dans le droit chemin.
La prophétie s’accomplit lorsque les Philistins tuèrent 30'000 Israélites, dont les fils du grand-prêtre, Ophni et Phinées, remportèrent la victoire et s’emparèrent de l’Arche de Dieu (coffret de bois qui contenait les tables de la loi). A l’annonce de cette nouvelle, le grand-prêtre Éli tomba à la renverse, sa nuque se brisa et il mourut. La femme de Phinées à qui des bruits parvinrent sur ce qui s’était passé, et ce tandis qu’elle mettait au monde un enfant, mourut, prononçant ces paroles : « La gloire est bannie d’Israël, car l’Arche de Dieu est prise » (1 Samuel 4,22). Cela montre à quel point le fait de négliger l’éducation de ses enfants est un grand péché. Après la mort d’Éli, Samuel devint juge du peuple d’Israël. De son temps, l’Arche de Dieu fut rendue par les Philistins, auxquels les Israélites, après être revenu à Dieu reprirent les villes qu’ils avaient conquises. Ayant atteint un grand âge, Samuel institua ses fils juges d’Israël, mais ils n’avaient pas hérité de la probité et de la justice de leur père, étant corrompus. Alors, les anciens d’Israël, souhaitant que le peuple Dieu fût « comme les autres peuples » (1 Samuel 8,20), exigèrent de Samuel qu’il leur consacrât un roi. Le prophète perçut dans ceci une chute profonde du peuple qui, jusqu’alors était dirigé par le Seigneur Dieu Lui-même, exprimant Sa volonté par Ses élus. Quittant la fonction de juge, le prophète sacra roi Saül, auquel il reprocha par la suite de ne pas obéir à Dieu. Saül voulait justifier sa désobéissance par son souhait d’augmenter ses sacrifices, mais le prophète lui dit : « Le Seigneur trouve-t-Il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix du Seigneur? L’obéissance vaut mieux que les sacrifices... car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie » (1 Samuel 15,22-23). En raison de sa désobéissance, Saül fut rejeté par Dieu et l’Esprit du Seigneur le quitta. Ensuite, le prophète Samuel conféra l’onction royale à David, qui trouva refuge chez lui, tandis que Saül le persécutait. Le prophète Samuel mourut au terme d’une profonde vieillesse. Sa vie est décrite dans l’Ancien Testament dans le1er livre de Samuel (1er livre des Règnes, selon la version des Septante) et le Siracide (Ecclésiastique) 46,16-23. En 406, ses reliques furent transférées de Judée à Constantinople.

Tropaire du dimanche, 4ème ton
Les saintes femmes, disciples du Seigneur, ayant appris de l’ange la radieuse nouvelle de la Résurrection, rejetèrent la condamnation des premiers parents, et, pleines de fierté, dirent aux Apôtres : « La mort a été dépouillée, le Christ est ressuscité, donnant au monde la grande miséricorde ! »

Tropaire de la Dormition, ton 1
Dans l’enfantement, Tu as gardé la virginité; dans Ta dormition, Tu n’as pas abandonné le monde, ô Mère de Dieu. Tu as été transférée à la Vie, étantMère de la Vie, et par Tes prières, Tu délivres nos âmes de la mort.

Tropaire du s. prophète Samuel, ton 2
Fêtant la mémoire de Ton prophète Samuel, Seigneur, nous Te prions, sauve nos âmes.

Dans l’enfantement, Tu as gardé la virginité; dans Ta dormition, Tu n’as pas abandonné le monde, ô Mère de Dieu. 
Kondakion du dimanche, 4ème ton

Mon Sauveur et mon Rédempteur, au sortir du tombeau, a libéré les humains de leurs chaînes et a fracassé les portes de l’enfer ; en Maître, Il est ressuscité le troisième jour.
Kondakion du st prophète Samuel, ton 8
Tel un don très-précieux, offert avant ta conception à Dieu, que tu as servi comme un ange ô bienheureux, tu fus digne d’annoncer à l’avance les choses à venir. Aussi, nous te crions : réjouis-toi Prophète de Dieu Samuel, illustre grand- prêtre.
Kondakion de la Dormition, ton 2

Tombeau et mort furent impuissants à retenir la Mère de Dieu, toujours vigilante dans ses intercessions, inébranlable espoir dans sa protection, car étant la Mère de la vie, Il l’a transférée à la vie, Celui qui habita dans Son sein toujours virginal.

Au lieu de « Il est digne en vérité », ton 1
Les anges étaient frappés de stupeur à la vue de la Dormition de la Très-Pure. Comment la Vierge s’élève-t-elle de la terre aux cieux ? Les lois de la nature ont été vaincues en Toi, Vierge pure : Ton enfantement est virginal et Ta mort fait pressentir la vie. O Toi qui, après Ton enfantement, es demeurée vierge, et vivante après Ta mort, Mère de Dieu, sauve toujours Ton héritage.

Hiéromoine Grégoire de la Sainte Montagne
COMMENTAIRES SUR LA DIVINE LITURGIE DE ST JEAN CHRYSOSTOME

Le diacre dit au Prêtre : Bénis, Maître, celui qui va annoncer l’Évangile du saint et glorieux apôtre et évangéliste N...
Le prêtre le bénit en disant : « Que Dieu, par l’intercession du saint et glorieux apôtre et évangéliste N..., t’accorde d’annoncer Sa parole avec grande puissance, pour l’accomplissement de l’Évangile de Son Fils bien-aimé, notre Seigneur Jésus-Christ.


Nous voyons et nous entendons le Christ
Lors de la Petite Entrée, le célébrant a couvert son visage avec l’évangéliaire pour manifester aux fidèles le visage du Christ. aintenant, par la lecture de l’Évangile, il prête sa bouche au Verbe de Dieu afin que les fidèles entendent Sa voix. Nous voyons le Christ dans la personne du célébrant, et dans la voix de celui-ci, nous L’entendons.
Étant donné que « l’Évangile est la présence du Fils de Dieu » (St Germain de Constantinople), nous voyons et nous écoutons, par la lecture évangélique, le Christ qui nous appelle au repentir afin d’entrer dans Son Royaume. Nous Le voyons et nous L’écoutons par nos sens spirituels. Nous avons les yeux de la foi ouverts et, pour cette raison, nous Le voyons plus clairement que ceux qui L’avaient vu dans la chair mais sans foi. En effet, « les yeux de la foi voient ce qui ne paraît pas » (St Jean Chrysostome).
Le diacre dit au Prêtre : Bénis, Maître, celui qui va annoncer l’Évangile du saint et glorieux apôtre et évangéliste N...
Le prêtre le bénit en disant : « Que Dieu, par l’intercession du saint et glorieux apôtre et évangéliste N..., t’accorde d’annoncer Sa parole avec grande puissance, pour l’accomplissement de l’Évangile de Son Fils bien-aimé, notre Seigneur Jésus-Christ.

LECTURES DU DIMANCHE PROCHAIN : Matines : Mc. XVI, 9-20 ; Liturgie : II Cor. I, 21 – II, 4 ; Matth. XXII, 1-14






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