"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

jeudi 11 décembre 2014

Saint évêque Dyfrig, (Dubricius, Dubritius, Dubric, Dyfig, Devereux) (VIème siècle)


Saint Dufrig ( fêté le 14/27 novembre)


Il est né à Moccas (Moch Rhos = lande du porc en langue galloise), près de Hereford vers 545 A.D.. Quelques anciennes généalogies donnent Dyfrig comme l'arrière-arrière-petit-fils de Macsen Wledig et d'Elen of the Ways.

Saint Dyfrig fut un dirigeant important de l'Eglise, un moine, dans le sud du Pays de Galles et l'ouest du Herefordshire. Sa première fondation était Ariconium (Archenfield, Hereford), mais ses centres les plus importants furent à Hentland (Henllan) et Moccas dans la vallée de la Wye. Dyfrig attira de nombreux disciples aux deux monastères, et à partir d'eux, il fonda  beaucoup d'autres monastères et églises. 

Il fut associé à Saint Illtyd [Iltud] (fêté le 6/19 novembre) et, selon la "vita" de Saint Samson, du 7ème siècle avec l'île de Caldey pour laquelle il nomma Saint Samson (fêté le 28 juillet/ 10 août) higoumène du monastère. Plus tard, il consacra Samson évêque. Une inscription ancienne, mais incomplète, à Caldey indique "Magl Dubr" ("le serviteur tonsuré de Dubricius"). 

Saint Dyfrig et saint Deinol (ou Daniel; fêté le 11/24 septembre) furent les deux prélats qui convainquirent saint David (fêté le 1er/14 mars) d'assister au Concile de Brefi. Dyfrig passa  les dernières années de sa vie à Ynys Enlli (Bardsey) et il y mourut. 

[ Plus tard, dans les légendes médiévales, il devient l'archevêque de Caerleon (Caerlon-on-Usk) et, selon Geoffrey de Monmouth, il couronna Arthur "roi" à Colchester (il est le grand saint des "Idylles d'un roi"), et la politique ecclésiastique du 12ème siècle le proclamait fondateur du siège des Normands de Llandaff, où il était l'un des quatre saints titulaires de la cathédrale. 

La "vita" plus tardive, écrite par Benoît de Gloucester prétend que Dyfrig était un disciple de saint Germain d'Auxerre (fête le 31 juillet/13 août), mais c'est peu probable. La légende dit aussi que saint David a démissionné en sa faveur comme métropolite du Pays de Galles. ] 

Les reliques de Saint Dyfrig ont été translatées de Bardsey à Llandaff en 1120. Il est le 'Dubric le grand saint, chef de l'église en Grande-Bretagne dans "Coming of Arthur" [La venue d'Arthur] de Tennyson et le toponyme  Saint Devereux dans le Herefordshire est une corruption de son nom. 

Les dédicaces d'églises en sa faveur à Gwenddwr (Powys) et Porlock (Somerset) suggèrent que ses disciples furent actifs dans l'expansion du christianisme à l'ouest et au sud-ouest, éventuellement en association avec les enfants innombrables de saint Brychan de Brecknock (fête le  6/19 avril). 

 Dans l'art saint Dyfrig est représenté tenant deux crosses et une croix archiépiscopale. Il est vénéré dans le Herefordshire, le Monmouthshire, et l'île de Caldey (Roeder).

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
cité par 


Tropaire de saint Dyfrig Ton 1 

Ô hiérarque Dyfrig, tu es dignement honoré
 comme Père du monachisme gallois
œuvrant pour établir une véritable ascèse 
avec ton frère dans la foi, Samson de Dol  
que tu as élevé à la dignité de l'épiscopat.  
Dans ton amour pastoral, ô saint, prie pour nous 
pour que, malgré nos vies peu spirituelles
le Christ notre Dieu nous accorde grande mercy.

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